Plutôt que d'acheter un poulailler, Philippe a préféré le fabriquer avec l'aide de Lenny et Wendy, pendant l'été. Les enfants étaient ravis de participer aux travaux de construction et de manier divers outils. La baraque est solide et parfaitement adaptée aux besoins des poules pondeuses.
C'est un poulailler-récup, fait de planches de palettes, matériau pratique et facile à travailler, rigide et bon isolant. Menace constante et dangereuse, ils ont arraché les pointes et les grosses agrafes avec des tenailles. Puis, ils ont désossé les palettes à l'aide d'un pied-de-biche.
La structure de l'abri est construite avec des planches OSB et quatre poteaux. Cela permet de monter les murs plus rapidement. Un plancher est prévu à hauteur d'homme, pour faciliter l'entretien intérieur et le renouvellement de la litière. A l'extérieur et facile d'accès, le pondoir est tapissé de paille. Elle évite les œufs cassés ou salis de fientes.
Le poulailler est de grande hauteur avec un toit incliné.
La porte est réalisée avec une ancienne ossature de fenêtre en métal, comblée avec des planches. Une petite ouverture laisse entrer la lumière et permet aux poules d'entrer à l'intérieur, dans l'espace nuit aménagé avec des perchoirs. Les poulettes y accèdent en utilisant une rampe d'accès en bois : une planche recyclée sur laquelle sont vissés de petits barreaux en bois pour les aider à s'y agripper. Cet abri permet à la volaille de se protéger la nuit, du froid, de la pluie et des prédateurs.
La mangeoire, protégée des rongeurs, est suspendue sous le plancher, en rez-de-jardin. Cet espace assure l'ombre et protection contre la pluie.
Ensuite, les murs ont été recouverts de planches de palettes, tel un bardage. Le toit est recouvert de plaques de plastique (récupération) pour renforcer l'étanchéité.
Jolie bi-coq, non ?
Dans un second temps, cet abri nomade est intégré à un espace enherbé, pour le déplacement et l'alimentation des poules. Elles y trouvent à foison, graines, insectes, vers et herbe. Curieuses et actives, les poules donnent de la vie au jardin, elles sortent et se baladent en grattant. Le poulailler complète le potager : on allège nos poubelles, elles nous donnent leurs bons œufs frais tandis qu'on leur donne des légumes. Une poule consomme de 12 à 150 kg de déchets verts par an !
Ni paix, ni aise... Nos deux zizigotos étaient pressés d'aller chercher les cocottes : trois poules pondeuses : une Sussex, une Coucou de Rennes, et une noire de Challans. Et oui, trois couleurs pour leur donner un petit nom et les reconnaître : Izma la blanche, Réglisse la noire, et Népal, au plumage gris bleuté.
Chaque matin, Lenny se rendait au poulailler. Pas de danger qu'il oublie... « Yzma a pondu un œuf, et on est le 9 ! »
Pour un déplacement aisé sur un parcours mobile, vu son poids, la cahute va être installée sur roues. Faisons donc cela. Ça roule, ma poule !
Je vous souhaite une agréable semaine, à bientôt.
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