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dimanche 21 novembre 2021

Si j'avais un chat...

Je lui fabriquerais un abri extérieur pour la nuit, lorsqu'il fait un temps à ne pas mettre un chat dehors ! A moindre coût, c'est possible. J'ai trouvé un bac en plastique, avec couvercle, chez Emmaüs.


On fait comment ? Vous donnez votre langue au chat ? A l'aide d'un cutter, j'ai découpé une ouverture, décentrée, sur un petit côté. Cela évite les courants d'air, minou peut s'y réfugier sans être face à l'ouverture. Une couche isolante de polystyrène (récupération chez un poissonnier, restaurant, pharmacie, hôpital) tapisse tout l'intérieur pour conserver la chaleur. L'avantage de ce chat-eau, c'est qu'il est imperméable et chat-l'heureux. Avec un lit de paille, le félin devient un vrai chat-telain ! Une vie de chat, quoi ! J'y ajouterais bien un pot de fleur en plastique, sans fond, pour faire une entrée, type tunnel.




Notre matou a débarqué début août, craintif, amaigri, affamé... On lui a assuré le couvert, le temps de rechercher ses maîtres. Peine perdue. Le chaton s'est incrusté, on s'est adoptés. Il est resté : c'est au poil, ici !



Il nous a conquis, ses yeux sont magnifiques : bleus, avec une coquetterie, ce qui le rend encore plus craquant ! Les chats ayant une robe colourpoint (pelage plus foncé aux extrémités) seraient plus enclins à présenter ce strabisme. Il est plus ou moins prononcé selon les moments, par exemple, lorsqu'il est particulièrement en éveil, concentré, cela lui permet une meilleure mise au point. Quand il dort, il prend parfois des positions improbables et joue les contorsionnistes.



On l'a baptisé Stitch. Il laisse rarement indifférent, avec sa mine chafouine...

Si les chiens ont des propriétaires, les chats ont du personnel... Chat vous parle ?


A bientôt, les ch'amis ! J'y vais, j'ai d'autres chats à fouetter...


Êtes-vous de celles et ceux qui préparent Noël dès le mois de novembre ?
Pour mettre des paillettes dans nos fêtes, nous poursuivons l'abécédaire de Noël...


G comme Goûter du Père Noël, Gourmandises et Grelot

Le Noël des gourmands avec des sablés en forme de rennes


H comme Hiver et Houx



I comme Illuminations



Il n'est jamais trop tôt pour préparer Noël !
A bientôt !
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mercredi 20 octobre 2021

Cabanon rock and roll pour gallinacés

Plutôt que d'acheter un poulailler, Philippe a préféré le fabriquer avec l'aide de Lenny et Wendy, pendant l'été. Les enfants étaient ravis de participer aux travaux de construction et de manier divers outils. La baraque est solide et parfaitement adaptée aux besoins des poules pondeuses.


C'est un poulailler-récup, fait de planches de palettes, matériau pratique et facile à travailler, rigide et bon isolant. Menace constante et dangereuse, ils ont arraché les pointes et les grosses agrafes avec des tenailles. Puis, ils ont désossé les palettes à l'aide d'un pied-de-biche.


La structure de l'abri est construite avec des planches OSB et quatre poteaux. Cela permet de monter les murs plus rapidement. Un plancher est prévu à hauteur d'homme, pour faciliter l'entretien intérieur et le renouvellement de la litière. A l'extérieur et facile d'accès, le pondoir est tapissé de paille. Elle évite les œufs cassés ou salis de fientes.



Le poulailler est de grande hauteur avec un toit incliné.

La porte est réalisée avec une ancienne ossature de fenêtre en métal, comblée avec des planches. Une petite ouverture laisse entrer la lumière et permet aux poules d'entrer à l'intérieur, dans l'espace nuit aménagé avec des perchoirs. Les poulettes y accèdent en utilisant une rampe d'accès en bois : une planche recyclée sur laquelle sont vissés de petits barreaux en bois pour les aider à s'y agripper. Cet abri permet à la volaille de se protéger la nuit, du froid, de la pluie et des prédateurs.


La mangeoire, protégée des rongeurs, est suspendue sous le plancher, en rez-de-jardin. Cet espace assure l'ombre et protection contre la pluie.

Ensuite, les murs ont été recouverts de planches de palettes, tel un bardage. Le toit est recouvert de plaques de plastique (récupération) pour renforcer l'étanchéité.



Jolie bi-coq, non ?

Dans un second temps, cet abri nomade est intégré à un espace enherbé, pour le déplacement et l'alimentation des poules. Elles y trouvent à foison, graines, insectes, vers et herbe. Curieuses et actives, les poules donnent de la vie au jardin, elles sortent et se baladent en grattant. Le poulailler complète le potager : on allège nos poubelles, elles nous donnent leurs bons œufs frais tandis qu'on leur donne des légumes. Une poule consomme de 12 à 150 kg de déchets verts par an !

Ni paix, ni aise... Nos deux zizigotos étaient pressés d'aller chercher les cocottes : trois poules pondeuses : une Sussex, une Coucou de Rennes, et une noire de Challans. Et oui, trois couleurs pour leur donner un petit nom et les reconnaître : Izma la blanche, Réglisse la noire, et Népal, au plumage gris bleuté.




Chaque matin, Lenny se rendait au poulailler. Pas de danger qu'il oublie... « Yzma a pondu un œuf, et on est le 9 ! »

Pour un déplacement aisé sur un parcours mobile, vu son poids, la cahute va être installée sur roues. Faisons donc cela. Ça roule, ma poule !

Je vous souhaite une agréable semaine, à bientôt.
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mercredi 26 août 2020

Entrez, c'est ouvert !...

... Tout vert aussi !

Chic, ce sont les vacances ! Lenny a construit un hôtel pour accueillir les insectes qui butinent les fleurs. On peut lui donner la forme d'une maison, se servir d'un pot de fleur en terre, etc. Simple, il a choisi une boîte de conserve ! La vie sauvage est juste là, dans le jardin. On va pouvoir observer les petites bêtes sans leur faire de mal. Un millier d'espèces d'abeilles sauvages butinent en France. La plupart sont solitaires.



Matériel nécessaire

Tiges creuses, comme le bambou,
Cisaille à ébrancher ou scie,
Boîte de conserve,
Ficelle.

Les gîtes permettent aux abeilles d'être plus nombreuses à polliniser les fleurs. Il est bon de les exposer au sud, à l'abri du vent et de la pluie, si possible.


Comment procéder

Vous allez voir, difficile de faire plus simple !


1. Percer un trou sur le fond de la boîte, au niveau du pourtour.
2. Scier ou couper des tronçons de bambou équivalents à la profondeur de la boîte (ici 11 cm).
3. Passer la ficelle par le trou et nouer les deux extrémités.
4. Enfoncer et bien caler les tiges à l'intérieur.


Voilà, c'est fini ! Suspendre le gîte à proximité des fleurs du jardin ou du balcon.

Les abeilles solitaires viendront tournoyer autour du gîte. Chacune choisira une tige creuse pour y pondre une dizaine d’œufs, s'y cacher la nuit ou l'hiver. Elles laisseront pollen et nectar comme nourriture. Les larves pourront se nourrir et grandir. Elles sortiront, une fois adultes, un an plus tard.

Les pelotes jaunes sur les pattes des abeilles : le pollen ! Transporté de fleur en fleur, il les féconde. Sans les butineurs, on n'aurait pas de fraises, ni cerises, ni prunes ! Trop bête, non ? Et tous les petits animaux qui vivent dans la nature et se nourrissent des fruits et des graines produits par les plantes disparaîtraient...

Les abeilles sont les championnes de la pollinisation. Tout comme les bourdons et les papillons. Préservons-les ! Il y a de moins en moins d'abeilles, mais elles ont un peu mieux survécu en 2019 : la chaleur de l'été dernier a tué un acarien dangereux pour elles !

Cette année, certains apiculteurs prévoient de récolter deux fois plus de miel. Les causes : la hausse des températures qui favorise les floraisons et le confinement. Elles ont été tranquilles pour butiner.

En installant des gîtes à insectes au jardin (fagots de tiges creuses, meules de foin, souches, tas de bois) et en maintenant des zones d'herbes folles et de fleurs mellifères, les auxiliaires viendront d'eux-mêmes !


Ils sont venus ! Le gîte était occupé bien avant le départ de Lenny.

A bientôt !
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mercredi 1 avril 2020

N'allez pas hérisser le hérisson !

En début d'hiver, Philippe a aperçu un hérisson dans notre jardin. Était-il en retard pour l'hibernation, encore en quête d'un refuge ?

Avec plus de 60 millions d'années d'existence, ce petit animal sauvage est aujourd'hui menacé d'extinction car très vulnérable. C'est une espèce protégée depuis 1981. Hâtons-nous d'ouvrir la porte du jardin à ce bienfaiteur des campagnes. Il est bon de favoriser sa venue et de le protéger tout au long de l'année car il contribue à l'équilibre biologique de votre jardin. C'est un auxiliaire de choix, un insecticide naturel : il aime les perce-oreilles, les escargots, les cloportes, les limaces, les mille-pattes, les charançons et les chenilles. Même une petite vipère fait bien l'affaire. Il aime aussi beaucoup les fruits, les baies et les champignons. Mais pour cela, encore faut-il qu'il survive à l'hiver ! Sans parler de l'hécatombe sur les routes ! S'il vous plait, ne faites plus d'écart sur la route dans le but de les écraser.

Piotr Łaskawski @tot87 sur Unsplash

Philippe lui a donc construit un gîte. Spacieux, il permet l'hibernation de septembre à février et d'abriter une femelle et ses petits (jusqu'à 5). Cet abri va rester en place, car le hérisson est sédentaire et fidèle à son lieu d'habitation. Avec une caisse en bois retournée, c'est facile à réaliser !



Les étapes de réalisation

1. Faire une ouverture (12 x 12 cm) sur un des petits côtés, en décalé soit à droite, soit à gauche, mais pas au centre.


2. Ajouter une cloison à l'intérieur pour créer un labyrinthe, un sas, avec une entrée décalée par rapport à l'entrée principale. Ce couloir limite les courants d'air froid, et protège des prédateurs.


3. Perforer la caisse d'orifices pour créer des aérations.
4. Fixer une planche sur le toit avec surplomb à l'avant pour protéger l'entrée des intempéries. Placer deux petites cales pour réaliser une légère pente et faciliter l'écoulement de la pluie.
5. Agrafer une feuille de goudron, un morceau de bâche ou de toile cirée, pour assurer l'étanchéité de la toiture, puis couvrir l'ensemble de branchages, broussaille, feuilles mortes.


6. Faire un tapis de feuilles mortes au sol et de paille bien sèche, isolant et imperméable pour la partie couchage. Retourner la caisse par-dessus.


Il est important de placer l'abri au fond du jardin, dans un coin tranquille et peu fréquenté, sous les arbres, avec l'ouverture orientée au sud-est. L'abri doit toujours être placé à l'abri du vent, du soleil et de la pluie.

Pendant l'hiver, le hérisson se réveille tous les 7 à 8 jours pour se nourrir. On peut lui filer un coup de pouce et lui assurer son repas en lui distribuant des croquettes pour chat ou chien à distance de son logis. En effet, il est préférable de ne pas effectuer de visite de son domicile en octobre et mai. Chaque réveil l'épuise et peut lui être fatal ! Il est recommandé de ne pas lui donner de lait, ni de pain, toxiques pour lui. Et pensez à une écuelle d'eau fraîche !

Hans-Olof Andersson @safthans sur Unsplash

Pour ne pas nourrir tous les chats du voisinage, disposer les croquettes sous une cagette renversée ou une palette. Un passage aménagé de 10 à 15 cm de large suffit aux hérissons pour y entrer. Il réapparaîtra dès que les températures atteindront 15°C au printemps, le hérisson se réveille entre mars et mi-avril.

Le jour, il est très discret, on ne le voit que rarement : il est difficile à observer ! Il passe sa journée à l'abri sous un tas de bois ou de feuilles à dormir. Actif la nuit, il sort pour s'offrir une virée dans les jardins, jusqu'à 3 km par nuit ! Il se consacre à la chasse jusqu'au petit matin. On le voit glisser en zigzag sur la pelouse, reniflant (et grognant !) à la recherche d'insectes et il laissera tranquilles tous vos beaux légumes. C'est un fidèle allié du jardinier, VOTRE jardinier particulier ! Bien sûr, il est nécessaire de bannir tous les produits de traitement chimique et pesticides si vous voulez assurer sa survie !

Et si vous profitiez du rangement du bois de chauffage pour aménager un gîte pour le hérisson ? C'est une idée, non ? Même s'il est familier, il faut éviter de le toucher. Stressé, il va se transformer en grosse bogue de châtaigne ! Imaginez, 7000 piquants ! De plus, il est couvert de puces. Pas terrible...

Si on trouve un hérisson en plein jour, c'est qu'il est malade ou blessé. Que faire dans ce cas ? Contactez un centre de l'Union française des centres de sauvegarde (UFCS) de la faune sauvage qui vous dira quoi faire. www.ufcs.fr

Il est trop tôt pour dire si notre gîte est occupé... On espère avoir la réponse bientôt ! En tout cas, Lenny, notre petit artiste, l'a dessiné.


En cette période chaotique, prenez soin de vous, de vos proches, des autres en restant chez vous.

Crédits : Mathieu Persan, sur Twitter

Bises.
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mercredi 12 juin 2019

Bel oiseau

Fin janvier, une publication paraît sur Facebook, accompagnée d'une photo : « Pour attirer un pic épeiche dans votre jardin, placez un tronc d'arbre perforé de trous. Vous déposez quelques cacahuètes à l'intérieur du tronc, une fois que le pic épeiche découvre les cacahuètes, croyez-moi, il sera souvent au rendez-vous ! »


Hugues Caryn, photographe ornithologue, Nature au Net

Nous sommes quasiment certains d'apercevoir ce bel oiseau bigarré dans notre jardin. On va donc tester : aussitôt dit, aussitôt fait ! Tant qu'à faire, autant l'attirer juste derrière les baies vitrées, pour pouvoir l'admirer... Et ça marche !


C'est le pic le plus commun d'Europe et le plus facile à photographier. Il fréquente les zones boisées, mais aussi les jardins, les vergers, les parcs. Un point d'eau à proximité est un plus. Il se caractérise par un plumage rayé blanc et noir, et une belle tache rouge écarlate sur le bas-ventre, près de la queue. On reconnaît le mâle à la tache rouge qu'il porte sur la nuque.


Un couple fréquente notre jardin et sa drôle de mangeoire. Ils grimpent le long du pieu en quête de nourriture, ils extirpent les cacahuètes coincées dans les trous. L'oiseau tambourine et creuse le bois, en montant ou descendant à reculons, en tournant autour. Solidement accroché sur le tronc, il martèle de 15 coups à la seconde !


Comme ils ne quittent guère leur territoire, on peut espérer apercevoir des petits. La ponte (4 à 7 œufs) a lieu entre mi-mai et début juin. Le jeune pic épeiche possède une calotte rouge, sur le dessus du crâne, mais bordée de noir. Il la portera jusqu'à la fin novembre. Son bas-ventre est rose. Pourvu qu'il suive papa et maman...


Un article lui est consacré dans la revue Nat'images n°55 d'avril-mai 2019. La photo de couverture a attiré mon attention.


Commun ? Pas tant que ça !


De nombreux oiseaux nous font l'honneur de visiter notre jardin : la sittelle torchepot, la grive musicienne, le pinson, le geai des chênes, la huppe fasciée, le gros-bec casse-noyaux, les mésanges et bien d'autres.



Quel régal ! On n'attend plus que les hirondelles. L'année prochaine, peut-être ?

Bisous.
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mercredi 20 mars 2019

Un toit pour l'hirondelle

Notre maison ne se prête pas à l'accueil des hirondelles dites de fenêtre : impossible pour elles de construire un nid sous le rebord de la toiture. Mais depuis que l'on a une cabane de jardin, on a placé un nid double, en béton de bois. En forme de coupe, quasi fermé, il possède un trou d'envol latéral et assez exigu sur le haut du nid. Fixé à la verticale, sur le mur et sous l'avant-toit, il est bien à l'abri des intempéries.



Pour éviter les désagréments des salissures et des fientes, il reste à fixer une planchette sous les nids. Facile d'entretien, il est entièrement démontable pour le nettoyage.


Si vous souhaitez attirer ces jolies demoiselles avec un nid artificiel, vous pouvez en trouver sur le site de la LPO. Cliquez ici ! Le modèle que nous possédons est le modèle JO0023.

Petit rappel. L'hirondelle, ses petits et son nid sont protégés, leur destruction est interdite. Elle fait face à de nombreuses menaces, sa survie est en péril : les pesticides, la suppression des haies, les constructions modernes, la destruction des nids due aux salissures.


Et ne l'oublions pas, l'hirondelle porte bonheur à celui qui l'accueille !

Forte utile, elle vous débarrasse rapidement de mouches, moustiques, pucerons, taons, en moins de temps qu'il ne faut pour le dire ! Alors, laissons lui une place, surtout pour les jeunes hirondelles, celles qui n'ont jamais encore niché.

Oiseau migrateur, elle rentre en France en mars/avril. Plus qu'à attendre... Les hirondelles étant fidèles à leur lieu de naissance, cela peut prendre du temps. A moins que d'ici là, les mésanges aient investi les lieux. Ah non, hein ! Vous, on vous a installé des nichoirs !

A bientôt, on vous souhaite une douce et belle semaine.
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dimanche 25 novembre 2018

Resto pour les oiseaux

On annonce une vague de froid... Les oiseaux vont avoir besoin d'un coup de pouce. Quand s'installe le véritable hiver, avec neige ou gel, on peut faciliter la vie des oiseaux qui fréquentent nos jardins, même urbains. Les oiseaux ne peuvent survivre plus de 48 heures sans manger, ni boire. Certaines espèces voient même leurs populations diminuer fortement. Il est donc temps d'installer des mangeoires avec des graines et des boules de graisse.

En offrant le couvert, on pourra faire connaissance avec :
🐦 la mésange charbonnière, joues blanches, calotte noire, et dos vert bronze
🐦 la mésange bleue, calotte et queue bleues
🐦 sans oublier le pinson, capuchon ardoise, ailes marron et ventre fauve.
Et bien d'autres...

Une mésange à longue queue

Source : Ouest France - 26 août 2018

La mangeoire, type distributeur automatique

Elle est installée au jardin depuis quelques années. Son état en témoigne. Je l'ai recouverte d'une feuille d'étain pour la protéger de la pluie. Montée sur pied à environ 1,70 mètre du sol, elle est visitée par un grand nombre d'espèces.

Pouvant contenir une grande quantité de graines qui s'écoulent au fur et à mesure par les fentes du bas, elle assure le repas sur plusieurs jours.La nourriture est protégée des intempéries, le gaspillage est évité par un débit contrôlé, une distribution lente et régulière des graines.

Petit conseil : éviter pain, biscottes et aliments salés qui mettent la vie des oiseaux en danger.

Cette mangeoire a même abrité une famille de gobemouches ! Le couple avait adopté ce nichoir semi-ouvert à l'époque. Il a eu quatre petits, dans un ramequin en verre !




Lenny et Wendy ont pu assister à leur envol en direct ! Beau spectacle ! Un des petits est venu s'assommer dans une baie vitrée... Nath l'a pris en main pour leur montrer avant de le remettre dans la mangeoire pour un nouveau départ. Et bing, sonné à nouveau ! Le troisième envol fut le bon...

Ce grand migrateur passe l'hiver sous les tropiques, pour revenir sur son site de nidification de mars à mai. On ne les a jamais revus ! C'était pas bien chez nous ?


Dans le jardin d'amis, nous avons dé-nid-ché une idée surprenante ! Sur une planche de bois, ils ont fixé une théière, avec tasse et soucoupe, pour réaliser une mangeoire originale. N'ayant pas de service à thé incomplet, je suis allée chiner chez Emmaüs.


Voici les dimensions de notre réalisation :



Nous avons utilisé du contreplaqué Okoumé en 1.5cm d'épaisseur.

Les étapes

1. Découper les cinq pièces.
2. Biseauter deux pièces B, sur un grand côté, de manière à réaliser l'angle du toit.




3. Percer un trou au centre de la pièce C pour sécuriser la théière. Toutes les pièces ont été peintes à l'huile de lin : celle-ci assure protection contre les intempéries, le gel et l'humidité.
4. Laisser sécher, puis assembler. Terminer par un système d'accroche au dos. Sur le toit, nous avons rajouté du feutre bitumé et nous avons obstrué le bec verseur de la théière afin d'assurer la protection des oiseaux.



5. Avec de la colle forte, mettre en place tous les éléments dans la mangeoire, de façon décorative : la théière, le couvercle, la tasse et sa soucoupe. Sécuriser la théière avec un lien de serrage en plastique.


Avant de fixer cette mangeoire dans le jardin, j'ai tenu à vérifier que les oiseaux viennent la fréquenter... Bingo, c'est gagné ! Les mésanges s'activent, elles consacrent tout leur temps à se nourrir pour résister à l'hiver. Elles vont avaler l'équivalent de leur propre poids.



Soyons aux petits soins pour les oiseaux ! Les protéger constitue une démarche clairvoyante à bien des égards : ce sont des auxiliaires bien utiles pour les jardiniers. En une année, une seule famille de mésanges consomme 20 millions d'insectes ! Vous ne vous lasserez pas de les observer se nourrir et voltiger en les aidant à surmonter cette période difficile.



Dès qu'il fait doux, fin mars, on les laisse se débrouiller... Indispensable pendant les grands froids, le nourrissage prend fin après l'hiver, sous peine de rendre les oiseaux dépendants. A proximité des mangeoires, on peut installer des nichoirs pour qu'ils se mettent à l'abri du froid.


Vous pouvez faire plaisir à une personne de votre entourage en lui offrant cette mangeoire. C'est bientôt Noël, non ?

A bientôt, avec des idées pour Noël justement.

Bonne fin de week-end ! 
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